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l'intrépide Papou
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Papou et l'Ange déchu part One

Papou et l'Ange déchu part One

Avertissement aux lecteurs.

Pour lire l'article qui suit,

Prière de faire sa prière, de se présenter devant le texte, l'âme sûre et transparente.

Prière, d'écouter la song, "over Madness" Paradise lost...

Ecouter la lame des guitares, les chanvre des cordes de la basse, le fer de la batterie, le métal de la voix

Avec chevillé au cœur, l'amour de la pensée libre,

l'amour des hommes qui se battent, de ceux qui gagnent, de ceux qui perdent aux nom de la fraternité...

et que l'on oublie, peu à peu...

Prière de mettre un casque pour s'isoler, histoire de ressentir leur isolement !

et plein écran, regarder l'image centrale...jusqu'à la dernière note...

Une fois vacciné contre la médiocrité, le laisser faire et l'oubli des masses

Lire.."Papou et l'ange déchu". part one.

Finir en se passant l'eau claire de Song of Silence...

Vous savez, We'll never walk alone


« Putain, la flotte qui tombe aujourd’hui ! »

Ce matin là, dans sa C3 à turbo décomplexé, Papou "Taxi Driver" avait pris la route de la capitale (prononcez la cApitALE), sous une pluie drue, serrée comme les lanières de cuir tressé d’un fouet pour esclave…

Fallait pas se louper sous ce déluge, parce que les fossés étaient déjà remplis à ras bord et que les marécages s’étaient transformés en lac. Or on sait ici que c’est par ce temps que des bestiaux de 5 mètres de long et de plus de 80 kg,les ana, non pas les anarchistes, çà c’est pour plus tard, les anacondas qui adorent sortir des marécages pour venir claper des chèvres oubliées, barrant les routes inondées de bord à bord.

Un pote à Papou « la vie des animaux », voulut tenter le truc, revenir à Kourou en pleine nuit sous un déluge équatorial. Dans ses phares, entre les essuies glaces à fond les ballons sur le pare-brise, à un moment donné, il avait cru voir, un peu plus loin, comme un tronc d’arbre couché certainement celui  d’un bananier un peu épais, couché par les rafales de vent.

Rassuré de conduire son Land Cruiser Trois Point Zero, il n’avait que ralentit un peu. Erreur…Le tronc bougea juste avant qu’il ne lui passât dessus et qu’il entendisse un double scratch scratch visqueux venant de dessous ses essieux. Il dut freiner à mort, sa bête mécanique, filant tout droit vers le fossé. Il appuya comme un dingue sur la pédale centrale, content que l’antiblocage fasse son boulot.

Ce pote stoppa his engine hic et nunc à moins d’un mètre du fossé…Il laissa échapper un « woha » de satisfaction, puis descendit voir le truc qu’il avait vu bouger juste avant l’impact, craché juré.

Pour le coup, le tronc d’arbre était bien raide couché sur le bitume, bizarrement purpuracé sous la pluie. De la sève de bananier cerise ? Pourquoi pas , en Guyane rien n’est impossible…

Il s’aperçut assez vite qu’il venait de découper un anaconda adulte en trois morceaux à peu près égaux, un vrai travail de pro. Un boucher des halls deRungis n’aurait pas pu mieux faire.

C’est sympa, la Guyane, toujours un truc venu d’un autre monde à se raconter le matin en achetant sa baguette chez Liu Chang, l’épicer chinois (oui, encore !), un type sympa qui avait migré du Nord du XianJang au début des années 2000 pour venir comme simple maçon avec un cousin. Le dit cousin reparti se les peler chez sa belle famille, Liu avait bossé des années (vous entendez les gosses, « BOSSER » pas « BOSS HEY ») et avait achété ce pas de porte, portes toujours ouvertes, 20 heures par jour, 7 jours sur 7, toute l’année. C’est du chinois pour vous ? Le temps que vous vous posiez cette question, Liu aura gagné 17 euros, vous comprenez le truc "Bosser"?…. Pour dire le climat pourri du local, le club Med n’était pas près de venir s’installer, avec ses gentils organisateurs, vite dégagés par les épidémies de deng ou chikungunya, récurrentes de décembre à ..décembre....

Pour l’heure, Papou « Essuie moi tout de suite le pare-brise », clope au bec comme un toucan pourrait l’avoir coincé dans son bec jaune, était calme derrière son volant gainé de plastique péruvien, censé absorber la chaleur pour ne pas transformer les doigts des conducteurs en chipos grillées…Il allait à la capitale, (Repronocez cApiTAL),

C'est-à-dire Cayenne la caillasse, vu que les bagnes en face de Kourou lui appartenaient, comme un bout d’enfer, tombé tout droit des ténèbres, sur cette partie de la Guyane. Un enfer Top mondial!

Mais seulement niveau 3 pour les criminels de droits communs qui avaient gagné comme un gros lot , oh putain la chance, leur séjour au bagne sur l' ile Royale, chanceux à cette loterie de l’histoire et de la vie, de pouvoir crever dans ce complexe exotique et pénitencier, avec bungalows terrasse et vue sur mer, un peu plus « first classe » que les autres, avec presque p’tit déj le matin . Bon , ils n’avaient pas droit au cimetière et à la tombe, leur corps étant balancé dans l’océan au bout d’une falaise, pas loin de l’abattoir. Parait que l’eau devenait purpurine dès que les requins rappliquaient en moins de cinq minutes…Pour s’évader, fallait salement cogiter…

Mais cette île là c’était un peu comme vivre dans une maison Playmobil, comparée aux deux autres..Parce que là on atteignait un sommet de l’inventivité de l’esprit humain, dans ce qu’il a de plus génialement malade et qui accouche régulièrement de trucs comme la charge de George Armstrong Custer,à la Washita River, le 27 novembre 1867 (souviens toi en quand tu achèteras du Coca ou un Mac va Dormir,  l’admirable général américain affirma avoir tué 103 farouches guerriers cheyennes. Bon en fait il s'agissait surtout de vieillards, de femmes et d'enfants, des indiens quand même  à tuer pour qu'ils deviennent e bons indiens...Crazy Horse et Sitting Bull vont lui faire la peau près de la rivière Little Horn),  sans oublier Guernica, Auschwitz, le Goulag, les Escadrons de la Mort, le Kampuchéa démocratique, Srebrenica… 

Toujours pas rassasié cette particularité de l'homo sapiens sapiens "ça poince du côté des neurones",  ,( vous avez bien lu "homme sage. sage.."  heureusement qu'on s'est pas appelé Homo insanus  , cela aurait été un carnage!), ce bel esprit vit de beaux jours, son heure de gloire  avec le petit frère DAECH qui grimpe vite de semaine en semaine au Barbarian N Ta VIE Hit .Parade

Là , avec ces deux îles, on avait à faire à du Grand, à du Pensé , à du Légiféré, à du Second Empire puis à du République Démocratique, pour le Peuple « t’arrête de parler où je te mate la gueule », et par le Peuple « mais il y en a qui pensent en dehors de nos beaux quartiers de Paris et de Saint Germain en laye ?»…

Papou, je peux faire juste un truc?

Allez, laisse-moi ! Allez, quoi ! Tu es OK ?! Bon , tu es prêt ? OK J’ y vais !

« Allez le PSG ! Hey man, si tu savais ce que les types friqués de ces bleds bunkersisés  ont fait couler comme sang, le sang de tes frères que tu ne veux plus connaître, (tu en a fait quoi de tes cours d’histoire ?) , tu dirais à Zlatan qu’il aille se faire mettre !...Putain , ça fait du bien de le dire…OK, Papou, je me suis éloigné, pas la nage, de ces îles. Vas y, je t’écoute Papou, je prends des notes……. Quand même, que ces spectateurs aillent se faire un trip au Quatar, pour comprendre combien ils l’ont profond, depuis le début…. Oui, j’ai mis une seconde couche ; et alors ? Te fais pas d’illusion, Papou, tes lecteurs vont retourner aussi sec sur Google Play et aller chez Géant Casino chercher leur dope sucrée, salée, lightée, et bio carbornisée qu’ils avaleront devant I.télé….

 

Parce qu’il faut savoir que l’esprit de Justice qui doit être aveugle, a les yeux grands ouverts dès que ton esprit faiblit devant ton poste de télé ou à trifouiller ton smartphone made in China, ( sont encore là,c eux là ?)

Papou « No Passaran », passant sur ces îles avait comme entendu les cris de ces prisonniers du  passé sortant des rochers noirs lissés par les vagues , luisants sous un soleil damné.

Les trois îles du Salut surnommées "La Guillotine sèche":!  Voilà ce qu'on appelle un vrai pseudo vu son rendement hors compétition: 17000 prisonniers , 7000 survivants sur 13 ans…2,1 macchabés par jour (le 0, 1 c’est le bras ou la jambe que les types retrouvaient derrière les cages en fer).

Pour les requins, c’était un supermarché « tu vas faire les courses , chéri ? Oui, je ramène quoi aujourd’hui, du droit commun ou de l’anarchiste ? » Sèche comme une saison blanche, avec juste le bruit des vagues et des chaines…Parce que là les types pouvaient gueuler comme des oies que l’on égorge, personne ne pouvait les entendre dans ce bagne, TOP Three de toute l’histoire humaine des prisons Et c’est les français qui l’ont fait ? Oui, mais ils sont morts..On les a remplacés ? Je t’en pose des questions moi ?

 

Et encore, le bagne des Iles du Salut (tu parles d’un nom), c’était un petit club Med à côté de ceux qui étaient en pleine forêt amazonienne. …Sur Saint Joseph, qu’on aurait pu appeler l’île Lucifer, on y mettait les fous, les fortes têtes issues des prisonniers de droit commun. Certains disent qu’Adolf Hitler et Hanibal Lecter auraient eu des ascendants possibles, enfermés ici , mais vus qu’ils se sodomisaient presque tous, mourant des maladies vénériennes, je vois pas comment ça pourrait être vrai…

Puis, il y avait la dernière. Avec son nom, pas besoin de pseudonyme type, « Beau rivage » « Sable d’or »…Non, là, C’est tout de suite le max du lexique « noir c’est noir »…Elle s’appelle l’ïle du Diable..Tu es d’accord, non ? On ne peut pas faire mieux. Même Staline et Pol Pot réunis n’ont pas eu ce génie. Cette langue française de l’époque, il faut le reconnaître avait l’Esprit magnifique de la lettre ! Papou n’était pas sûr que le cadavre de Voltaire, voyant cela, n’ avait pas demandé la nationalité hollandaise au Surinam voisin…

C’était là qu’on regroupait les ennemis de la République…J’ai bien écrit R.E. P.U.B.L.I. Q. U.E, pour laquelle on vote depuis 1870…Ennemis de la 3°république, vous savez la République de Jules Ferry, Léon Gambetta, Thiers, des Versaillais, celle qui va mater la Commune, à coup de baïonnettes et de canon, rue par rue, traquant l’insurgé comme on traque les rats sans pitié comme lors de la semaine Sanglante, pour ensuite récupérer avancées sociales et sociétales (Papou,là,  tu emploies les grands mots) des Communard, comme la séparation de l’Eglise et de l’Etat, mais pas encore l’émancipation de la femme, dommage pour Louise Michel (tu connais pas ? Ah ouais, toi tu connais Lady Gaga et tu supportes le PSG ? tu as le kit complet, toi…) pour mieux envoyer ces joyeux jeunes gars tout frais sortis de son école communale pas communarde, pour aller faire la guerre de 14/18, les tranchées, les gaz moutardes ou les exécuter au petit matin près du chemin des Dames, parce qu’ils ne voulaient plus tuer et se faire tués comme des lapins, espérant finir comme leur papa, expédiés en Nouvelle Calédonie ou à Cayenne la caillasse. Non, ils ont eu droit à une balle made in French Republic . Tu es encore là, lecteur?…Faut voir « Johny got’his gun » ou « les chemins de la gloire »…Enfin je dis ca…Tu lis, tu es là, c’est déjà ça….…

 

Allez, pour finir cette part One, un petit jeu ! Choisis ton équipe : Tu es Versaillais ou Communard ? …

Tu choisis Versaillais ?

Oui, et bien casse toi de là, Connard, c’est pas la peine de lire la suite de « Papou et l’ange déchu" parce que ça déchire encore l'âme... Mais c'est quoi, son truc à l'Intrépide Papou ?

la pluie, l'ile du Diable (variation La beauté du Diable est un enfer")
la pluie, l'ile du Diable (variation La beauté du Diable est un enfer")
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la pluie, l'ile du Diable (variation La beauté du Diable est un enfer")

« Il faut juger un homme à son enfer. »

de Marcel Arland